Démontage d’un objectif de Focaflex II suite à une fermeture
trop lente du diaphragme à la valeur présélectionnée.
La procédure est identique pour les 3 objectifs de 3,5 cm de 5
cm et de 9 cm. dont la construction est voisine mais pas pour le
Super-Téléoplex de 15 cm. Le démontage se fait par l’avant, il
faut dévisser partiellement les 3 petites vis de 1,4 mm situées
sur le pourtour de la couronne frontale. Après le retrait de
cette bague on vérifie la présence du trait repère de mise au
point et la position de la vis à tête large. Si le trait repère
de mise au point n’est pas tracé il faut en réaliser un pour
retrouver l’indexage en rotation de la bague de mise au point et
du bloc optique interne. Positionner la bague de mise au point
sur la distance mini et retirer les 3 vis. Déposer la bague de
mise au point en la tirant vers l’avant. Déposer le bloc optique
de la même manière sans tourner le barillet avant. A ce stade de
l’examen le retour du doigt de rappel du diaphragme doit être
immédiat lorsque l’on relâche celui-ci. Sur mon objectif ce
n’était pas le cas. J’ai donc lavé à l’essence C la monture
arrière jusqu’à obtenir un retour immédiat du doigt. Au cas où
cette partie mécanique de la monture n’aurait présenté de
défaut, la cause de la fermeture lente du diaphragme aurait
alors été à imputer au mécanisme des lames du diaphragme ou plus
sérieux à un collage des lames. Je n’ai pas eu à faire ce
démontage du barillet avant du bloc optique donnant accès aux
lames. Pour le remontage du bloc optique faire coïncider le
trait repère sur le bloc optique avec celui de la bague de mise
au point positionnée sur la distance mini de mise au point.

Réparation
du Téléoplex 4/90. Notes dues à l'obligeance de Charles GIRAUDET

Notes sur l'entretien d'un Teleoplex 4/90. Les problèmes à
régler étant la paresse du retour des lames de l'iris, et le
non-retour du bouton poussoir sur le côté de l'objectif.
1. Libérer l'iris : Suivant la procédure décrite ci-dessus par
M. Mark, je n'ai eu aucun problème à atteindre puis retirer le
bloc optique. A noter qu'il est utile pour le remontage de faire
2 marques sur celui-ci avant de le retirer : un point près de la
grosse vis sur le baril de l'hélicoïde, et un autre sur la
couronne extérieure du bloc optique, identifiant ainsi la
position du baril optique dans son hélicoïde, car les deux
tournent l'un dans l'autre et dans le baril de l'objectif. Il
est facile de perdre l'alignement initial sans cette prise de
repère.
Dans mon cas, le collage des lamelles provenait de l'intérieur
du bloc optique et non pas du doigt de rappel sur l'arrière de
l'objectif près de la baïonnette comme celui de M. Mark. Il se
révéla malheureusement impossible de retirer le bloc optique
arrière. Les deux lentilles de ce groupe sont indépendantes
l'une de l'autre et vissées serrées.
La lentille interne n'offre quasiment aucune prise.
Néanmoins, le levier qui actionne le diaphragme correspond avec
un autre qui voyage dans une petite fente sur le bloc optique.
En orientant cette fente vers le bas, j'ai pu projeter de
l'essence C en petite quantité dans cette fente (pinceau et
seringue) et actionner le diaphragme qui s'est libéré
instantanément. En orientant la fente vers le bas, on prévient
tout risque de pollution des lentilles par l'intérieur. Bien
sécher avant de retourner l'objectif.
2. Le bouton poussoir :
Démonter la couronne baïonnette en enlevant les 3 vis sur
l'arrière et la mettre de côté. Le bouton poussoir apparaît dans
sa gorge. Il tourne sur un axe. Un ressort est dessous, axé de
même. Sur mon exemplaire, une des pattes du ressort est cassée.
Elle mesurait 8 mm x 1 mm x 0,3 mm selon M. Mark.
J'ai d'abord confectionné une pièce de rechange qui ne marchait
pas bien car il y a très peu de tolérance pour l'épaisseur (0,3
mm) et le métal que j'ai utilisé pour le découper (un dos de
film polaroîd) n'était pas d'un acier adéquat.
M. Mark m'a suggéré de souder une nouvelle patte, mais j'ai
décidé de confectionner un nouveau ressort fil, beaucoup plus
simple, visible sur les photos. Une corde de guitare de la bonne
épaisseur fit l'affaire.
La fabrication est aisée, mais le remontage est un peu plus
difficile qu'avec la pièce originale, et il a fallu être
sensible au serrage des vis de la couronne baïonnette. Un peu de
vernis suffit à caler la dernière des 3 vis. J'estime la
différence d'épaisseur au final à environ 1 centième de
millimètre, tout à fait insignifiant optiquement.

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