FOCAsport 1 série 2

  MARLY

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Démontage des objectifs
 

 Il est assez exceptionnel qu'on soit amené à démonter un objectif, mais quand c'est nécessaire il est important de bénéficier de l'expérience de ceux qui l'on déjà fait.  

 

Oplarex à vis, modèle 1, version 1

 

Il s'agit du tout premier Oplarex, référencé dans l'ouvrage FOCAgraphie de J.L. Princelle et D. Auzeloux comme "Modèle-1   Version-1 "
(N° de série de 10.000 à environ 11.000) .

Cet objectif se distingue par l'absence des 3 vis habituelles de fixation de la couronne.

 

Monsieur Richard  MARK, que je remercie, nous livre le secret de ce démontage.

                                        Images et légendes de Richard MARK

                                                         

 Vue 1 : retirer la vis de blocage de la couronne avant et dévisser celle-ci. Pas normal à droite.
Vue 2 : dévisser le bloc optique avant, une clé à ergot est indispensable. Pas normal à droite. Pendant ce dévissage, il faut éviter que le bloc arrière ne tourne en même temps que le bloc optique avant, sinon les ouvertures sont complètement décalées au remontage.
vue 3 : détail bloc optique avant retiré.

 

Objectifs à baïonnette

 

Les objectifs à baïonnette 2,8-3,5 et 5 cm, ont un secret bien caché.
Le cache, fixé sur la partie antérieure de la bague de mise au point, est si bien ajusté qu'il semble faire partie de cette bague. En fait il se dévisse dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Parfois les doigts suffisent. Sinon utiliser un anneau de caoutchouc.
Derrière le cache dévissé on aperçoit les 3 vis de fixation du levier, ainsi que les  vis de fixation de la bague.

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Objectif Oplex 2.8

 

Le protocole de démontage et les images sont dus à Monsieur Richard Mark

Le démontage du groupe optique est réalisé par dévissage du cône avant fileté au diamètre de 28 mm. (prise par friction avec un tronc de cône d'angle au sommet de 50° et de diamètres 20 à 26 mm.)

Objectifs du Focaflex ll
Les images et le texte sont dus à Monsieur Richard Mark
 

Démontage d’un objectif de Focaflex II suite à une fermeture trop lente du diaphragme à la valeur présélectionnée.

La procédure est identique pour les 3 objectifs de 3,5 cm de 5 cm et de 9 cm. dont la construction est voisine mais pas pour le Super-Téléoplex de 15 cm. Le démontage se fait par l’avant, il faut dévisser partiellement les 3 petites vis de 1,4 mm situées sur le pourtour de la couronne frontale. Après le retrait de cette bague on vérifie la présence du trait repère de mise au point et la position de la vis à tête large. Si le trait repère de mise au point n’est pas tracé il faut en réaliser un pour retrouver l’indexage en rotation de la bague de mise au point et du bloc optique interne. Positionner la bague de mise au point sur la distance mini et retirer les 3 vis. Déposer la bague de mise au point en la tirant vers l’avant. Déposer le bloc optique de la même manière sans tourner le barillet avant. A ce stade de l’examen le retour du doigt de rappel du diaphragme doit être immédiat lorsque l’on relâche celui-ci. Sur mon objectif ce n’était pas le cas. J’ai donc lavé à l’essence C la monture arrière jusqu’à obtenir un retour immédiat du doigt. Au cas où cette partie mécanique de la monture n’aurait présenté de défaut, la cause de la fermeture lente du diaphragme aurait alors été à imputer au mécanisme des lames du diaphragme ou plus sérieux à un collage des lames. Je n’ai pas eu à faire ce démontage du barillet avant du bloc optique donnant accès aux lames. Pour le remontage du bloc optique faire coïncider le trait repère sur le bloc optique avec celui de la bague de mise au point positionnée sur la distance mini de mise au point.

               



Réparation du Téléoplex 4/90. Notes dues à l'obligeance de Charles GIRAUDET  

 Notes sur l'entretien d'un Teleoplex 4/90. Les problèmes à régler étant la paresse du retour des lames de l'iris, et le non-retour du bouton poussoir sur le côté de l'objectif.

1. Libérer l'iris : Suivant la procédure décrite ci-dessus par M. Mark, je n'ai eu aucun problème à atteindre puis retirer le bloc optique. A noter qu'il est utile pour le remontage de faire 2 marques sur celui-ci avant de le retirer : un point près de la grosse vis sur le baril de l'hélicoïde, et un autre sur la couronne extérieure du bloc optique, identifiant ainsi la position du baril optique dans son hélicoïde, car les deux tournent l'un dans l'autre et dans le baril de l'objectif. Il est facile de perdre l'alignement initial sans cette prise de repère.
Dans mon cas, le collage des lamelles provenait de l'intérieur du bloc optique et non pas du doigt de rappel sur l'arrière de l'objectif près de la baïonnette comme celui de M. Mark. Il se révéla malheureusement impossible de retirer le bloc optique arrière. Les deux lentilles de ce groupe sont indépendantes l'une de l'autre et vissées serrées.
La lentille interne n'offre quasiment aucune prise.
Néanmoins, le levier qui actionne le diaphragme correspond avec un autre qui voyage dans une petite fente sur le bloc optique. En orientant cette fente vers le bas, j'ai pu projeter de l'essence C en petite quantité dans cette fente (pinceau et seringue) et actionner le diaphragme qui s'est libéré instantanément. En orientant la fente vers le bas, on prévient tout risque de pollution des lentilles par l'intérieur. Bien sécher avant de retourner l'objectif.

2. Le bouton poussoir :
Démonter la couronne baïonnette en enlevant les 3 vis sur l'arrière et la mettre de côté. Le bouton poussoir apparaît dans sa gorge. Il tourne sur un axe. Un ressort est dessous, axé de même. Sur mon exemplaire, une des pattes du ressort est cassée. Elle mesurait 8 mm x 1 mm x 0,3 mm selon M. Mark.
J'ai d'abord confectionné une pièce de rechange qui ne marchait pas bien car il y a très peu de tolérance pour l'épaisseur (0,3 mm) et le métal que j'ai utilisé pour le découper (un dos de film polaroîd) n'était pas d'un acier adéquat.
M. Mark m'a suggéré de souder une nouvelle patte, mais j'ai décidé de confectionner un nouveau ressort fil, beaucoup plus simple, visible sur les photos. Une corde de guitare de la bonne épaisseur fit l'affaire.
La fabrication est aisée, mais le remontage est un peu plus difficile qu'avec la pièce originale, et il a fallu être sensible au serrage des vis de la couronne baïonnette. Un peu de vernis suffit à caler la dernière des 3 vis. J'estime la différence d'épaisseur au final à environ 1 centième de millimètre, tout à fait insignifiant optiquement.


                                                         

 

FOCAsport 1 série 2

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