Le MARLY est le seul FOCA qui peut être démonté sans aucun outil spécifique. Un simple tournevis est suffisant pour retirer les deux groupes de trois vis qui maintiennent le tout. Ici plus aucune trace de la belle mécanique de précision qui fit la réputation de la marque, en dépit des publicités élogieuses qui tentent de rassurer la clientèle et surtout les revendeurs sceptiques, comme par exemple cette affirmation " Le Marly est un appareil 4x4, 12 vues sur film 127, bénéficiant de la garantie de précision FOCA". La construction de l'appareil fait en effet penser à celle des jetables actuels où tout a été calculé pour minimiser au maximum le prix de revient. J'ai ainsi pu constater que les éléments optiques du viseur étaient en plastique moulé et il semble bien qu'il en soit de même pour l'unique lentille ménisque de l'objectif. Pour être juste, il faut quand même saluer l'ingéniosité des concepteurs qui ont essayé, avec des moyens simples, de réaliser un obturateur à vitesse et ouverture variables. En effet la rotation manuelle de la couronne à oreilles, en fonction des conditions de prise de vue, fait coulisser les deux lames ajourées du diaphragme et bande plus ou moins le ressort du volet d'obturation. Inutile d'insister sur le manque de précision d'un tel système dont les caractéristiques dépendent des frottements. Comme on le sait, le MARLY fut un échec commercial, et nombre d'exemplaires ont probablement été jetés par leur possesseurs ce qui fait qu'il devient un peu difficile à trouver. Le sac quant à lui est une rareté.
La principale panne rencontrée : le blocage du volet d'obturation, peut être facilement corrigée avec une goutte d'huile.