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Ce petit prospectus publicitaire imprimé recto verso sur une mince feuille de papier est peu courant. Il représente l'un des premiers modèles dont l'habillage est légèrement différent de ceux qui suivront. Remarquer les trois ouies d'aération visibles en haut et à droite (une seule de chaque côté par la suite).

FOCASCOPE deuxième modèle n° 0133

Le magasin peut recevoir 12 vues.

Sur l'appareil présenté, la décalcomanie «FOCASCOPE» est effacée.

FOCASCOPE troisième modèle n° 2926

Trouvé récemment, ce FOCASCOPE d'aspect différent est plus léger : 3,5kg au lieu de 4,5kg. Un démontage m'a permis d'en trouver la cause : tout l'habillage est réalisé en plastique moulé et peint alors que celui du modèle précédent est en alliage d'aluminium.

Remarquer les deux ouies d'aération de chaque côté ( une seule de chaque côté sur le FOCASCOPE n° 0133 et trois de chaque côté sur la publicité présentée)

FOCASCOPE automatique.

Répondant surtout à des besoins publicitaire, ce modèle identique au précédent (deux ouies d'aération et même logo), est équipé d’un moteur synchrone qui peut faire défiler les vues en boucle avec possibilité de commande à distance.

Le coffret comporte un tiroir de rangement.

Sur le côté droit, deux prises bananes permettent le branchement de la télécommande.

Col. Gérard BANDELIER, Président actuel du club Niépce Lumière.

L'O.P.L. a produit deux modèles de projecteur: vers 1950 l'AUDAX appareil imposant de faible diffusion car d'un prix astronomique, et dix ans plus tard un petit projecteur grand public en collaboration avec la célèbre firme REALT surtout connue pour ses fameux posemètres.

Avec l'AUDAX, l'O.P.L. a fait preuve non seulement de son habileté dans le domaine de l'optique de qualité à laquelle nous sommes habitués, mais également de son goût pour la belle mécanique. En 1986 dans le n° 17 de la Revue du Club Nièpce Lumière j'avais écrit qu'on pourrait croire cette belle mécanique sortie de l'atelier d'un horloger suisse. J'ai appris depuis peu (FOCA HISTORICA page 186) qu'un premier modèle de conception suisse avec objectif BOYER avait été présenté au 19° Salon de mars 1948 !

Tous les perfectionnements que permet de nos jours l'électronique ont pu être offerts il y a plus de cinquante ans grâce à un enchevêtrement d'engrenages, de cames, de relais et d'électroaimants. Tout est en effet possible sur ce projecteur : automatisme intégral, semi-automatisme, commande à distance, préréglage de la durée de passage des vues, mouvement perpétuel avec redémarrage automatique du cycle de passage soit dès la fin du chariot, soit à partir d'une vue choisie, possibilité de visionner n'importe quelle vue à partir d'un numéro.

La partie optique est également particulièrement perfectionnée : le positionnement des divers condensateurs, miroirs, filtres anticaloriques, est réglable en fonction de la focale de l'objectif et de la distance de projection de façon à assurer un éclairement uniforme. L'éclairage est assuré par une grosse lampe de 750 w. Un volet commandé par une bielle vient occulter l'écran entre chaque vue. Une telle puissance lumineuse nécessite bien sûr un refroidissement efficace. La solution adoptée est originale : une grosse turbine propulse l'air dans une tuyère dont les conduits multiples sont dirigés tangentiellement à chaque élément optique et à la diapositive qui est en même temps dépoussiérée. Un chariot de trente vues glisse sans aucun effort sur les 16 roulements disposés verticalement et horizontalement.

L'objectif traité, de présentation très soignée est monté dans une hélicoïdale à double tirage. Il est signé O.P.L. et sa focale est de 125mm sur le modèle présenté.

Les résultats obtenus par l'ensemble sont étonnants à condition de disposer d'un transformateur pour l'alimentation en 115 volts.

Extrait de «LE PHOTOGRAPHE» 5 octobre 1954. Portion d’un tableau intitulé: «Les projecteurs fixes pour vues 5x5 et 7x7 cm et films 35mm».
Comparer le prix de vente de l’AUDAX: 175.000 frs à celui du matériel LEITZ

Projecteur AUDAX type 6 n° 1166. Objectif OPL AUDAX F=125 n° 10.132

Capot retiré. On a un aperçu de la complexité de la machinerie côté droit. La tuyère de la soufflerie est bien visible avec ses six conduits. Remarquer les glissières permettant de changer la position des éléments optiques. Le volet occultant l'éclairage de l'écran entre deux vues est baissé.

Il s'agit d'un projecteur beaucoup plus modeste que l'AUDAX mais cependant d'excellente qualité. On le trouve soit sous la marque FOCA, soit sous la marque REALT, et en deux versions : 300 watts bi-voltage 115-230 volts, ou basse tension 12 volts 150 watts avec voltmètre et transformateur. Les modèles REALT sont dénommés ISABELLE. Les chargeurs de 36 vues CLASFIX sont remarquablement bien réalisés : chaque diapositive est maintenue en place par une lamelle de ressort si bien qu'il est possible de retourner le chargeur sans risques. Enfin un couvercle transparent transforme le tout en boîte de rangement.

Publicité FOCA. Le Photographe n°1021 5 décembre 1962.

Remarquer «CLASSFIX» alors que sur les chargeurs on lit «CLASFIX»

autre publicité

Projecteur basse tension avec voltmètre.

Objectif FOCA-PROJECTION F=9cm.

Aucun numéro d'identification ni sur l'objectif ni sur l'appareil.

Chargeur marqué CLASFIX FOCA avec son couvercle. Les lamelles de ressort disposées sur la paroi interne portant l'inscription ne sont pas visibles..

Montage rassemblant le mode d'emploi, le bon de garantie non rempli, et deux cartes publicitaires des modèles 300 watts et basse tension.

Il y en a eu trois modèles. Les deux premiers dénommés AUTOPLEX diffèrent par leur système d'éclairage : simple ampoule ordinaire pour le premier, ampoule spécifique pour le second. Le troisième, l'AUTOPLEX COLOR, dispose d'un tiroir pour filtres et permet les tirages couleur.

J'ai utilisé cet agrandisseur pendant de nombreuses années. Il avait beaucoup de qualités : outre une construction très précise et une stabilité exemplaire il conservait automatiquement la mise au point lors du changement de rapport d'agrandissement ce qui était très pratique pour essayer rapidement différents cadrages et il suffisait simplement d'affiner avant le tirage avec la vis de réglage fin. Enfin par le jeu de deux filtres diffuseurs et d'un gros diaphragme placé entre la source lumineuse et le condenseur il était possible de faire varier le contraste et d'atténuer certains défauts. L'AUTOPLAR 4.5 était formidable. A la fin une bague d'adaptation m'a permis d'utiliser des objectifs modernes de plus grande ouverture.

Cette publicité qui figure à la page 418 du PHOTO ALMANACH PRISMA n°2 (achevé d'imprimé en juin 1948) montre que l'AUTOPLEX est apparu très tôt.

Extraits de la première édition «La pratique du FOCA» par N.BAUD
Pubications Paul MONTEL mai 1950
pages 99-100-101

Extrait du «Manuel FOCA» de Marcel NATKIN, pages 132-133, achevé d'imprimer le 10 mars 1950 sur les presses de la S.N.E.P. (imprimerie de Bobigny)

Remarquer l'erreur commise par l'imprimeur qui à plusieurs reprises, y compris dans le glossaire, a changé AUTOPLEX en AUTOFLEX.

On peut admirer dans le n°3 de «Prestige de LA PHOTOGRAPHIE» pages 114-115 une superbe photo, prise à la foire de Leipzig en 1931 par Oskar BARNACK (excusez du peu !), de Marcel NATKIN aux côtés d'Arnold PERROT, Philippe TIRANTY, et Madame BARNACK.

Rappelons qu'Oskar BARNACK est l'inventeur du LEICA et que Philippe TIRANTY, qui avait un magasin 91 rue Lafayette, a fait découvrir le LEICA aux passionnés de photographie des années 30.

Objectif AUTOPLAR 1:4.5 F=5cm n° 5455. Diaphragme cranté.

Double graduation en blanc sur fond noir 1-2-4-8-16

FOCASCAPH